Mémorial ACTe : Après la reconnaissance la réparation ?
        
            Par Anaelle EDOM
                    
                                        
            
13/04/2015 - 20:07
      
 • Mis à jour le     18/06/2019 - 15:37
                    
        
        
        
        
        
                    
            Guadeloupe
      
            
    
        Présidé par Jacqueline Jacqueray, le Comité International des Peuples Noirs (CIPN) ne participera pas à l'inauguration du Mémorial ACTe le 10 mai 2015. Son point de désaccord : les réparations pour le crime de l'Esclavage.
                                    A l'origine du Mémorial ACTe, le CIPN ne remet pas en 
    cause l'intérêt de l'édifice pour la mémoire de l'Esclavage. Il le 
    reconnait comme un projet "éminemment guadeloupéen" à 
    l'envergure caraïbéene puis internationale."Les citoyens 
    du monde entier devraient pouvoir venir visiter et découvrir ce MEMORIAL 
    dédié à nos ancêtres Martyrs" affirme 
    Jacqueline Jacqueray, la Présidente du CIPN dans sa lettre du 11 avril 
    adressée au Président François Hollande. Mais, une volonté persiste : 
    aller plus en mettant en œuvre la logique des trois 3 R : Reconnaissance, 
    Réparations et Réconsiliation. Et c'est le deuxième point qui a été 
    soulevé ce lundi 13 avril au centre Culturel Rémy Nainsouta à 
    Pointe-à-Pitre.
La loi Taubira une valeur mémorielle uniquement ?
L'attitude du gouvernement est jugée inacceptable par le CIPN. Il pointe un Président de la République dans le deni. Ce dernier n'envisage pas de réparations pour l'Esclavage. Plus encore, selon Jacqueline Jacqueray, François Hollande en s'appuyant sur la loi Taubira de mai 2001 se dédouane en accordant à celle-ci qu'une valeur mémorielle et pas normative.
"Il faut oser fasadé"
Le Comité International des Peuples Noirs considère que les réparations sont la clé de voûte d'une politique de développement pour la Guadeloupe. Ouvrir le débat, interpeller, parler, "oser fasadé", pour avancer. A travers la voix de Jacqueline Jacqueray, le CIPN met en lumière les maux de la société guadeloupénne qui prennent source dans l'histoire coloniale. Il renvoie à cette constatation afin de trouver des réponses au malaise social. Les réparations sont d'après lui une des étapes à mettre en œuvre.
Anaëlle Edom
      
La loi Taubira une valeur mémorielle uniquement ?
L'attitude du gouvernement est jugée inacceptable par le CIPN. Il pointe un Président de la République dans le deni. Ce dernier n'envisage pas de réparations pour l'Esclavage. Plus encore, selon Jacqueline Jacqueray, François Hollande en s'appuyant sur la loi Taubira de mai 2001 se dédouane en accordant à celle-ci qu'une valeur mémorielle et pas normative.
"Il faut oser fasadé"
Le Comité International des Peuples Noirs considère que les réparations sont la clé de voûte d'une politique de développement pour la Guadeloupe. Ouvrir le débat, interpeller, parler, "oser fasadé", pour avancer. A travers la voix de Jacqueline Jacqueray, le CIPN met en lumière les maux de la société guadeloupénne qui prennent source dans l'histoire coloniale. Il renvoie à cette constatation afin de trouver des réponses au malaise social. Les réparations sont d'après lui une des étapes à mettre en œuvre.
Anaëlle Edom
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